Parole

 

En linguistique générale1, la « parole » est définie en corrélation avec les concepts de « langue » et de « langage ». La parole se caractérise par une grande complexité, réunissant aussi bien l’universel que la spécificité culturelle et l’individuel. En ce qui concerne l’acquisition pour ne citer que cet exemple, il est établi qu’un enfant seul ne peut pas apprendre à parler, quelle que soit la langue. Quant à l’expression, elle dépend de la langue et la parole se manifeste dans son extraordinaire variété et richesse culturelle.

Par simplification, le terme désigne ici toute manifestation de la langue articulée qui peut s’organiser en discours. Le concept de « parole » est abordé par rapport à l’« oralité » et la « littérature orale ». Les cultures qui mettent l’oralité au centre de la communication accordent une importance particulière à la parole. Elles mettent en oeuvre des règles de circulation de la parole, elles élaborent des qualifications, des représentations culturelles et opèrent des classifications. 

Circulation de la parole

Dans un contexte d’oralité vivante, les enfants en bas âge et même les nourrissons sont souvent présents lors des activités quotidiennes, qu’il s’agisse d’enfants plus âgés ou d’adultes. Dès leur plus jeune âge, ils sont ainsi entourés de différentes formes de parole, de voix, parfois de plusieurs langues. Les incidences d’un tel environnement sur l’acquisition de la langue n’ont pas été étudiées de manière systématique2. On peut cependant formuler l’hypothèse qu’elle en est facilitée.

L’apprentissage, le maniement et la maîtrise de la parole vont de pair avec l’acquisition d’une connaissance des modalités selon lesquelles est utilisée la parole. Dans la vie quotidienne, à travers les pratiques langagières dans différentes situations et selon le comportement de l’entourage et des interlocuteurs, la circulation de la parole est vécue et elle devient observable. La famille élargie, réunissant plusieurs générations et des personnes de statut différents, offre une importante diversité de situations et de formes selon lesquelles s’établit le contact entre toutes les personnes présentes.

L’enfant apprend ainsi à travers le vécu et l’observation – selon les cas par des indications explicites – l’usage de la parole : qui parle à qui, dans quelle situation, de quel sujet et de quelle manière ? En même temps, il se familiarise avec les ressources de la communication en contexte d’oralité, ressources qui sont utilisées également en littérature orale : la voix, la mimique, la gestuelle, la posture du corps et l’échange avec l’entourage. A travers les règles organisant la circulation de la parole, l’enfant acquiert ainsi une connaissance intuitive de l’organisation sociale. Dans l’interaction verbale et comportementale, il apprend à se situer dans un groupe. L’apprentissage des formes de l’expression linguistique va de pair avec l’adaptation à la diversité des situations vécues.

Qualifications et représentations culturelles

Geneviève Calame-Griaule (1970) a défini plusieurs critères pour l’analyse de la parole qu’elle a synthétisés dans sa conférence en « Parole huilée3 ». En effet, certaines qualifications souvent métaphoriques de la parole abordée comme un tout expriment des représentations culturelles et comprennent, selon les cas, des indices sur son usage.

Par exemple, l’énoncé en peul : Konngol ko ndiyam, so rufii ɓoftotaako. « La parole c’est de l’eau, si elle est répandue, elle ne se ramasse pas. », laisse entendre l’idée d’une grande prudence dans le maniement de la parole4. À un niveau comparable, la représentation de la parole et de sa performativité s’exprime dans l’usage très contrôlé de certains types de paroles « agissantes », comme c’est le cas par exemple de la bénédiction, de la malédiction ou du serment5.

Catégorisations

Jean Derive (2008, pp. 106) relève des catégorisations conceptuelles renvoyant à trois grandes fonctions fondamentales de la parole : les fonctions d’expressivité, de véridicité et d’intelligibilité.

Selon les cultures, les catégorisations et leurs expressions linguistiques varient, ce qui est accessible à travers l’approche ethnolinguistique. Jean Derive (2008,  p. 114) cite plusieurs exemples de paroles classifiées comme spécifiques : ainsi, en dioula de Côte d’Ivoire, on relève :

des kɔ́ro kúma littéralement « paroles à fondement », expression par laquelle, dans cette société, on a coutume de désigner les discours qui doivent faire l’objet d’une interprétation autorisée. Avec une valeur sensiblement équivalente à celle des kɔ́ro kúma, les Mossi du Burkina Faso parlent de gómd págdo littéralement « parole à coque » (comprendre « parole qu’il est nécessaire de décortiquer ») et les Wolof de wax yu dëng « parole détournée », qu’on peut aussi comprendre comme « parole tortueuse », mais dans ce cas l’évaluation se fera plutôt dans l’ordre de la fonction d’expressivité.

Sans qu’il n’y ait une superposition exacte, on peut analyser les paroles ainsi catégorisées comme relevant de la littérarité, et comme fondement de la littérature orale dans les langues respectives. Dans sa forme la plus élaborée et en tant que littérature orale, elle est souvent désignée par le singulier « la parole » renvoyant au « texte ».

Caractère immatériel

La parole est intrinsèquement immatérielle. Plusieurs conséquences en découlent. En oralité, la communication [renvoi] est directe, elle se réalise en présence des interlocuteurs. De même, la production de la littérature orale suppose la performance, réalité qui fonde une différence fondamentale comparativement à l’écriture littéraire. Par ailleurs, du point de vue méthodologique, cette spécificité a plusieurs implications. En effet, les méthodes d’analyse supposent que celle-ci soit définie et prise en compte. Un simple transfert des concepts élaborés concernant l’écriture littéraire sur la littérature orale entraînerait une réelle incompréhension de cette dernière.

Ainsi l’établissement du corpus signifie éventuellement la collecte, le choix du support (audio ou audio-visuel entre autres) permettant de fixer la parole, la transcription, la traduction et l’édition.

L’oralité et la littérature orale sont classées comme appartenant au « patrimoine culturel immatériel » défini par l’UNESCO en octobre 2003.

 


Notes:

1  Voir pour une synthèse, par ex. : Marc Thiberge, 2012, Empan, n° 88, Toulouse, Eres, pp. 69-75

2  Je me réfère à mon observation dans différentes familles et durant plusieurs séjours de recherche au Cameroun, consacrés à la collecte de contes peuls.

3 La conférence filmée et commentée est accessible dans Hommage à Geneviève Calame-Griaule, Cahiers de littérature orale, 2015, pp. 194.

4 Voir par exemple Ursula Baumgardt, 2005, sur les représentations de la parole comme engagement; Ursula Baumgardt,1994, sur la parole véridique du récit de vie et son « enveloppement » par la parole « mensongère » du conte.

5 Voir pour une synthèse, Julien Bonhomme, 2014, pp. 69 – 90.

 


Références bibliographiques

    • Ursula Baumgardt, 1994, « Littérature orale et récit autobiographique : un exemple peul », Paris, Cahiers de Littérature orale, n° 42, pp. 135-154.
    • Ursula Baumgardt, 2005, « La parole comme engagement : l’exemple d’un répertoire de contes peuls du Cameroun », in Ursula Baumgardt et Françoise Ugochukwu (dir.), Approches littéraires de l’oralité africaine, Paris, Karthala, pp. 17-42.
    • Julien Bonhomme, « Ce que jurer veut dire : les conditions rituelles de l’efficacité du discours », Sandra Bornand, Cécile Leguy, 2014, Compétence et performance, Paris, Karthala,  pp. 69 – 90.
    • CAHIERS DE LITTERATURE ORALE, 2015, n° 83, Hommage à Geneviève Galame-Griaule, « La parole huilée », p. 194.
    • Cahiers de littérature orale :  https://journals.openedition.org.clo/
    • Geneviève Calame-Griaule, 1970, « Pour une étude ethnolinguistique des littératures africaines », Langages, 18 – L’Ethnolinguistique, Paris, Didier/Larousse, p. 22-47 [Édité par Bernard Pottier]
    • Jean Derive, 2008, « Représentations des actes de parole et frontières de la littérarité », in Ursula Baumgardt et Jean Derive (dir.), Littératures orales africaines. Perspectives théoriques et méthodologiques, Paris, Karthala, pp. 106 – 124.
    • THIBERGE Marc, 2012, “Langage, langue et parole”, Empan, n° 88,  Dossier Contre-pouvoir de la langue, Toulouse, Eres, pp. 69-75.

 


Webographie

Cahiers de littérature orale :   https://journals.openedition.org.clo/ n° 38

UNESCO, Patrimoine culturel immatériel :  

https://www.culture.gouv.fr/Sites-thematiques/Patrimoine-culturel-immateriel/Politique-du-PCI/La-Convention-de-l-Unesco

 

Ursula Baumgardt

Langue minorée

 

La terminologie qui qualifie les langues repose souvent sur une conception binaire exprimée à travers plusieurs critères sous-jacents. Dans une perspective géographique, on définit les langues « locales » versus celles qui appartiennent au « centre ». Ces dernières peuvent relever des « langues nationales », un terme polysémique et très utilisé dans nombreuses sociétés africaines. Parfois, la définition des langues « locales » implique une référence explicite ou non à l’international voire à la mondialisation, ce qui confère un aspect d’authenticité au « local ». Selon des paramètres géographiques également, une autre désignation est celle de « langues régionales », situées par rapport à la langue officielle, qui est langue de l’enseignement. Dans ce contexte, l’enjeu est d’obtenir, entre autres, la reconnaissance politique des langues régionales pour leur enseignement. C’est le cas en France du breton, du basque ou du corse, par exemple.

Le critère quantitatif –  sous-jacent dans le cas du « régional » et du « local » –, est explicité lorsqu’une langue est qualifiée de « minoritaire ». L’une des variantes en est, par exemple, la « petite » langue, « petite » étant définie par le nombre de locuteurs, moins important que pour une « grande » langue. Comme dans les définitions précédentes, les critères ont tendance à se superposer. Le « quantitatif » ne se réfère pas seulement au nombre des locuteurs, mais il inclut un critère qualitatif. Celui-ci est manifeste dans le cas où l’on oppose « langue » à « dialecte », ce dernier terme ayant dans cette configuration le sens de « langue moins évoluée, raffinée, voire développée ». Pour éviter toute confusion, on utilise parfois le terme non pas de « dialecte », mais de « variante dialectale » pour désigner les variantes d’une même langue. Les langues africaines de grande extension géographique et parfois transnationales, comme le peul et le mandingue, présentent plusieurs variantes dialectales bien décrites. Cependant, le phénomène de la variation dialectale n’est pas réservé à ces langues de grande extension.

Les approches du domaine ont une portée politique et idéologique importante dans la mesure où elles sont l’expression des politiques linguistiques mises en place, ou qu’elles ont des répercussions sur celles-ci, notamment en Afrique.

À la différence des visions statiques et binaires, la notion de « langue minorée » situe une langue dans une constellation relationnelle à variables non arrêtées en amont et qui peuvent être définies avec précision. Cette approche politique permet d’interroger le statut de la langue de différents points de vue : selon quel critère une langue est-elle minorée ? L’est-elle par rapport à une autre langue et si oui, dans quelle mesure ? Dans cette perspective, une langue minoritaire n’est pas forcément minorée, de même qu’une langue minorée peut en minorer d’autres. En effet, l’analyse du statut d’une langue tient compte des multiples contextes dans lesquels elle se situe.  La question des langues minorées est discutée de manière approfondie dans les interrogations sur l’enseignement (Ksenija Djordjevic 2006 ; Stéphanie Clerc et Marielle Rispail 2006).

Par ailleurs, et c’est la raison pour laquelle ELLAF s’intéresse à la question ici, la notion est efficace pour analyser les situations de domination culturelle, économique et politique forte. C’est le cas de la colonisation en Afrique et dans d’autres régions du monde.

La présence des langues des anciens colonisateurs même après les indépendances reste importante. C’est vrai pour les pays africains, même si des différences considérables existent entre les pays anciennement sous colonisation anglaise et française. Dans ce dernier cas et en général, le français reste langue officielle des pays concernés après leur indépendance. Les répercussions sur l’enseignement et la transmission des langues africaines sont considérables car celles-ci sont, en effet, minorées à tous les niveaux : marginalisées, dévalorisées, méconnues et non enseignées, elles sont mésestimées parfois par les locuteurs eux-mêmes. En effet, même en étant attachés à leurs langues, ils peuvent se sentir désorientés par rapport à la langue étrangère qui semble représenter un avenir prometteur.

En contexte de plurilinguisme, la notion de « langue minorée » est appropriée pour rendre compte de telles situations de domination. En ce sens, les langues africaines sont dans leur ensemble minorées par rapport aux langues des anciens colonisateurs, et quels que soient leurs statuts par rapport aux autres langues africaines.

En ce qui concerne la littérature en langues africaines, la notion est tout à fait opérationnelle également : étant produites en langues minorées, les littératures sont considérées par définition comme minorées également. Deux degrés de minoration peuvent être distingués dans ce contexte. Les textes relevant de l’écriture littéraire, notamment les genres littéraires « prestigieux » et bien connus internationalement comme le roman, sont perçus dans bien des cas plutôt avec une relative bienveillance. En revanche, ce n’est en général pas le cas de la littérature orale. En effet, partant de l’idée d’une hiérarchie entre les modes de communication, l’oralité est souvent considérée comme moins « littéraire ». La littérature orale est ainsi minorée à deux niveaux : la langue et son mode d’expression.

Ursula Baumgardt

 


 

Références citées

    • Casanova Pascale, 2008 [1999], La république mondiale des lettres, Paris, Éditions du Seuil, 504 p.
    • Djordjevic Ksenija 2006 ; « Mordve, langue minoritaire, langue minorée : du discours officiel à l’observation du terrain », Études de linguistique appliquée, Langues minorées, langues d’enseignement ? n°143, 2006/3, pp. 297-311 [traite de la minoration de la langue mordve par rapport au russe].
    • Clerc Stéphanie et Rispail Marielle 2009, « Minorités linguistiques et langues minorées vont-elles de pair ? » Documents pour l’histoire du français langue étrangère ou seconde, 43 | 2009, pp. 225-242. http://journals.openedition.org/dhfles/929 [analyse des situations didactiques en France, dans lesquelles le plurilinguisme est minoré].

ELLAF — Canevas de rédaction de « Note » sur un ouvrage de l’écriture littéraire

 

 

La « note » présente un ouvrage écrit et publié par un auteur, par exemple : a) un roman, b) un récit autobiographique, c) un recueil de contes (écrits ou réécrits), etc. Si possible, accompagner la note d’une image reproduisant la première page de couverture de l’ouvrage en format jpeg.

La contribution comprend deux parties : a) la présentation de l’œuvre b) et un extrait d’une quinzaine de lignes. La fiche est au format docx ou rtf ; utiliser une police Unicode (par ex. Arial Unicode MS) ; joindre une copie en format pdf.

À titre d’exemple, voir la note sur Kanuya wale, roman en bambara de Samba Niaré 

 

 


 

 

[Première partie — porte sur la présentation de l’œuvre]

PAR PRENOM_NOM_AUTEUR_DE_LA_PRÉSENTATION

Titre_de_l’œuvre_faisant_l’objet_de_la_note

 

Mots-clés

Indiquer trois séries de mots-clés portant sur : a) les désignations de la langue et de la variante dialectale de l’œuvre; b) la modalité d’énonciation (ici, « écriture littéraire »), le genre auquel appartient le texte ; c) et le contenu.

Contexte

Information sur l’auteur et sur le contexte dans lequel l’œuvre a été écrite, publié et diffusée.

Résumé et descriptif

Résumé du corpus et descriptif pour un genre narratif. Descriptif pour les autres.

Références

Références bilbiographiques de l’ouvrage

Bibliographie

Indiquer les références éventuelles sur l’œuvre et l’écriture littéraire dans la langue, selon la présentation suivante :

a) ouvrage: NOM Prénom_de_l’auteur_en_entier, Année, Titre de l’ouvrage, tomaison/volume, Lieu d’édition, Éditeur, pagination.

b) article de revue : NOM Prénom_de_l’auteur_en_entier, Année, « Titre de l’article » in Titre périodique, tomaison/numéro,

c) article dans un ouvrage : NOM_Prénom_de_l’auteur_en_entier, Année, « Titre de l’article » in Prénom_de_l’auteur_en_entier NOM_DE_L’AUTEUR, Titre de l’ouvrage, tomaison/volume, Lieu d’édition, Éditeur, pagination_de_l’article_dans_l’ouvrage.

 


 

[Deuxième partie — consacrée à l’extrait]

Titre_de_l’œuvre
Extrait

Titre_de l’extrait — Traduction du titre

 

Pour un corpus avec traduction :

— disposer le texte dans un tableau en deux colonnes ;

— placer le texte du corpus dans la colonne de gauche ;

— placer sa traduction dans la colonne en regard

 

a) paragraphe par paragraphe

Paragr. 1 dans la langue du texte

Traduction paragr. 1

Paragr. 2 dans la langue du texte

Traduction paragr. 2

etc.

 

b) ou vers par vers ; phrase par phrase

Phrase/Vers 1

Traduction Phrase/Vers 1

Phrase/Vers 2

Traduction Phrase/Vers 2

Phrase/Vers 3

Traduction Phrase/Vers 3

Phrase/Vers 4

Traduction Phrase/Vers 4

Phrase/Vers 5

Traduction Phrase/Vers 5

Phrase/Vers 6

Traduction Phrase/Vers 6

Phrase/Vers 7

Traduction Phrase/Vers 7

Phrase/Vers 8

Traduction Phrase/Vers 8

Phrase/Vers 9

Traduction Phrase/Vers 9

Phrase/Vers 10

Traduction Phrase/Vers 10

etc.

 

Droits

Détenteur des droits sur le corpus.

Prénom_Nom_de_l’auteur

 


 

ellaf-06-note-ouvrage-ecriture-litteraire

 

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ELLAF — Canevas de rédaction de « Note » sur un ouvrage de l’oralité

 

 

La « note » présente un ouvrage publié ou inédit (étude, thèse ou mémoire) réunissant des textes de l’oralité. Pour un ouvrage publié, elle est accompagnée d’une image reproduisant la première page de couverture de l’ouvrage en format jpeg.

La contribution comprend deux parties : a) la présentation de l’ouvrage b) et un extrait d’une quinzaine de lignes. La fiche est au format docx ou rtf ; utiliser une police Unicode (par ex. Arial Unicode MS) ; joindre une copie en format pdf.

À titre d’exemple, voir la note sur La geste de Ségou

 


 

[Première partie — porte sur la présentation de l’ouvrage]

PAR PRENOM_NOM_AUTEUR_DE_LA_PRÉSENTATION

Titre_de_l’ouvrage_faisant_l’objet_de_la_note

 

 

Mots-clés

Indiquer trois séries de mots-clés portant sur : a) les désignations de la langue et de la variante dialectale des textes ; b) la modalité d’énonciation (ici, « oralité »), les genres et les sous-genres auxquels appartiennent les textes ; c) et le contenu.

Éditeur scientifique

Prénom_Nom_de_l’auteur_de_l’ouvrage.

Production du corpus

Indiquer, s’ils sont connus, les performateurs (personnes ayant donné le texte).

Collecte

Date et lieu de collecte ; personnes ayant collecté les textes ; type de support ; méthode de collecte (performance sollicitée, en situation, etc).

Résumé/Descriptif

Résumé des textes ; descriptif. Pour un ouvrage publié, description de l’ouvrage dans sa matérialité.

Édition du corpus

Information sur la transcription, la traduction et l’annotation du corpus.

Références

Références bilbiographiques de l’ouvrage (pour un corpus extrait d’un ouvrage publié).

Bibliographie

Indiquer les références éventuelles sur l’ouvrage, selon la présentation suivante :

a) ouvrage: NOM Prénom_de_l’auteur_en_entier, Année, Titre de l’ouvrage, tomaison/volume, Lieu d’édition, Éditeur, pagination.

b) article de revue : NOM Prénom_de_l’auteur_en_entier, Année, « Titre de l’article » in Titre périodique, tomaison/numéro,

c) article dans un ouvrage : NOM_Prénom_de_l’auteur_en_entier, Année, « Titre de l’article » in Prénom_de_l’auteur_en_entier NOM_DE_L’AUTEUR, Titre de l’ouvrage, tomaison/volume, Lieu d’édition, Éditeur, pagination_de_l’article_dans_l’ouvrage.

 


 

[Deuxième partie — consacrée à l’extrait]

Titre_de_l’ouvrage
Extrait

Titre_de l’extrait — Traduction du titre

 

Pour un corpus avec traduction :

— disposer le texte dans un tableau en deux colonnes ;

— placer le texte du corpus dans la colonne de gauche ;

— placer sa traduction dans la colonne en regard

 

a) paragraphe par paragraphe

Paragr. 1 dans la langue du texte

Traduction paragr. 1

Paragr. 2 dans la langue du texte

Traduction paragr. 2

etc.

 

b) ou vers par vers ; phrase par phrase

Phrase/Vers 1

Traduction Phrase/Vers 1

Phrase/Vers 2

Traduction Phrase/Vers 2

Phrase/Vers 3

Traduction Phrase/Vers 3

Phrase/Vers 4

Traduction Phrase/Vers 4

Phrase/Vers 5

Traduction Phrase/Vers 5

Phrase/Vers 6

Traduction Phrase/Vers 6

Phrase/Vers 7

Traduction Phrase/Vers 7

Phrase/Vers 8

Traduction Phrase/Vers 8

Phrase/Vers 9

Traduction Phrase/Vers 9

Phrase/Vers 10

Traduction Phrase/Vers 10

etc.

 

Droits

Détenteur des droits sur le corpus.

Prénom_Nom_de_l’auteur

 


 

 

ellaf-05-note-ouvrage-oralite

 

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ELLAF — Canevas de présentation et d’édition de « Corpus » de l’écriture littéraire

 

 

Le « corpus » est un texte étendu extrait d’une œuvre littéraire écrite et publiée par un auteur, libre de droits ou avec autorisation de publication, par exemple : a) un extrait de roman, b) un extrait de récit autobiographique, c) un conte (écrit ou réécrit) d) un texte de littérature enfantine, etc. Le corpus est transcrit, traduit et accompagné, s’il est oralisé, de son enregistrement audio. Les illustrations éventuelles sont format jpeg.

La contribution comprend deux parties : a) la présentation du corpus b) et le corpus lui-même. Les fichiers texte sont au format docx ou rtf ; utiliser une police Unicode (par ex. Arial Unicode MS) ; joindre une copie en format pdf ; les données audio sont au format mp3 et  les données vidéo au format mp4.

 


 

 [Première partie — porte sur la présentation du corpus]

PAR PRENOM_NOM_AUTEUR_DE_LA_PRÉSENTATION

Titre_du_corpus — Traduction

 

 

Mots-clés

Indiquer trois séries de mots-clés portant : a) sur les désignations de la langue et de la variante dialectale des textes ; b) sur la modalité d’énonciation (ici, « écriture littéraire »), le genre auquel appartient le texte ; c) et sur le contenu.

Contexte d’écriture

Information sur l’auteur et sur le contexte dans lequel l’œuvre a été écrite, publié et diffusée.

Résumé/Descriptif

Résumé du corpus et descriptif pour un genre narratif. Descriptif pour les autres.

Références

Références bilbiographiques de l’ouvrage (pour un corpus extrait d’un ouvrage)

Bibliographie

Indiquer les principales références ; présentation :

a) ouvrage: NOM Prénom_de_l’auteur_en_entier, Année, Titre de l’ouvrage, tomaison/volume, Lieu d’édition, Éditeur, pagination.

b) article de revue : NOM Prénom_de_l’auteur_en_entier, Année, « Titre de l’article » in Titre périodique, tomaison/numéro,

c) article dans un ouvrage : NOM_Prénom_de_l’auteur_en_entier, Année, « Titre de l’article » in Prénom_de_l’auteur_en_entier NOM_DE_L’AUTEUR, Titre de l’ouvrage, tomaison/volume, Lieu d’édition, Éditeur, pagination_de_l’article_dans_l’ouvrage.

 


 

[Deuxième partie — consacrée au corpus]

Titre_du_corpus — Traduction du titre

 

 

Pour un corpus avec traduction :

— disposer le texte dans un tableau en deux colonnes ;

— placer le texte du corpus dans la colonne de gauche ;

— placer sa traduction dans la colonne en regard

 

 a) paragraphe par paragraphe

Paragr. 1 dans la langue du texte

Traduction paragr. 1

Paragr. 2 dans la langue du texte

Traduction paragr. 2

etc.

 

b) ou vers par vers ; phrase par phrase

Phrase/Vers 1

Traduction Phrase/Vers 1

Phrase/Vers 2

Traduction Phrase/Vers 2

Phrase/Vers 3

Traduction Phrase/Vers 3

Phrase/Vers 4

Traduction Phrase/Vers 4

Phrase/Vers 5

Traduction Phrase/Vers 5

Phrase/Vers 6

Traduction Phrase/Vers 6

Phrase/Vers 7

Traduction Phrase/Vers 7

Phrase/Vers 8

Traduction Phrase/Vers 8

Phrase/Vers 9

Traduction Phrase/Vers 9

Phrase/Vers 10

Traduction Phrase/Vers 10

etc.

 

Droits

Détenteur des droits sur le corpus.

Prénom_Nom_de_l’auteur

 


 

ellaf-04-corpus-ecriture-litteraire

 

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ELLAF — Canevas de présentation de « Littérature »

 

La fiche présente la littérature d’une langue dont les données figurent dans ELLAF. La fiche est au format docx ou rtf ; utiliser une police Unicode (par ex. Arial Unicode MS) ; joindre une copie en format pdf.

 

PAR PRENOM_NOM_AUTEUR_DE_LA_PRÉSENTATION

Littérature en XXX [Nom_de_la_langue_en_français]

 

  1. Présentation générale

Place de l’activité littéraire dans la société concernée : producteurs de littérature ; producteurs spécialisés, etc.

1.1.    Modalités

Modalités d’expression littéraire dans la société concernée (oralité et écriture littéraire).

1.2.    Graphies

Graphies utilisées.

1.3.    Dynamique

Facteurs favorisant la production littéraire (valorisation de l’expression littéraire dans la culture ; facteurs religieux ; incitations ; réforme linguistique ; revendications identitaires, etc).

 

  1. Genres de la littérature orale

Présentation des différents genres de l’oralité.

2.1.    XXX « XXX » [nom du genre 1 dans la langue]

Descriptif du genre.

2.2.    XXX « XXX » [nom du genre 2 dans la langue]

Descriptif du genre.

2.3.    XXX « XXX » etc.

 

  1. Genres de la néo-oralité

Présentation des pratiques relevant de la néo-oralité (sur le concept, voir http://ellaf.huma-num.fr/oralite/).

 

  1. Écriture littéraire

S’il y a lieu, présentation, de l’écriture littéraire selon les genres attestés (roman, nouvelles, poésie, théâtre, etc).

 

  1. Recherches

Présentation des recherches sur la littérature dans la langue concernée (textes publiés, études).

 

  1. Bibliographie

La bibliographie recense les textes publiés, les analyses et les références importantes sur le contexte socioculturel, politique et historique concernant la littérature ; présentation :

a) ouvrage: NOM Prénom_de_l’auteur_en_entier, Année, Titre de l’ouvrage, tomaison/volume, Lieu d’édition, Éditeur, pagination.

b) article de revue : NOM Prénom_de_l’auteur_en_entier, Année, « Titre de l’article » in Titre périodique, tomaison/numéro,

c) article dans un ouvrage : NOM_Prénom_de_l’auteur_en_entier, Année, « Titre de l’article » in Prénom_de_l’auteur_en_entier NOM_DE_L’AUTEUR, Titre de l’ouvrage, tomaison/volume, Lieu d’édition, Éditeur, pagination_de_l’article_dans_l’ouvrage.

 

Prénom_Nom_de_l’auteur

 


 

 

ellaf-02-presentation-litterature

 

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Historique du projet ELLAF

 

L’Encyclopédie des littératures en langues africaines (ELLAF) a été constituée grâce à un projet financé par l’Agence nationale de la recherche (ANR) de janvier 2014 à décembre 2017. Le projet s’est appuyé sur les recherches menées ou dirigées par Ursula Baumgardt sur une vingtaine d’années à l’INALCO et au LLACAN (UMR 8135 du CNRS) sur les littératures orales et écrites en langues africaines.

De décembre 2017 à maintenant, ELLAF est gérée bénévolement par un groupe international de chercheurs autour de trois professeurs de l’INALCO membres de PLIDAM : Ursula Baumgardt, Aliou Mohamadou et Patrice Pognan.

En juillet 2019, le groupe s’est constitué en « Association pour le développement des littératures en langues africaines » (ADELLAF). L’association est une société savante dont l’objectif est de poursuivre ELLAF et son site, La bibliothèque numérique des littératures en langues africaines, en dépassant le format initial pour amener le projet à de nouvelles dimensions.

Genèse du projet

En 2009, un groupe de chercheurs africanistes appartenant à l’INALCO, à l’Université de Paris 3 et à l’Université de Tours se donne, dans une perspective pluridisciplinaire, l’objectif d’élaborer une base de données dédiée à l’enseignement et à la recherche sur les langues africaines et les littératures dans ces langues ; il s’agit de : Ursula Baumgardt, Xavier Garnier, Suu-Toog-Nooma K. Kaboré, Aliou Mohamadou, Delombera Negga, Sylvester Osu, Odile Racine et Narivelo Rajaonarimanana. Devant la complexité de la problématique, le projet a été resserré sur les littératures en langues africaines.

ELLAF a été conçue dans sa forme de départ entre 2009 et 2011. Jean Derive, professeur émérite, a rejoint le projet. Marie Lorin, doctorante encadrée par Ursula Baumgardt, a été sollicitée pour les aspects numériques, et plus tard, en tant que webmaster.

Un projet ANR

Le projet ELLAF a été présenté à l’ANR par Ursula Baumgardt en tant que coordinatrice et Xavier Garnier en tant que partenaire.

Xavier Garnier est professeur de littératures française et francophones à Paris 3 et membre de THALIM (Théorie et Histoire des Arts et des Littératures de la Modernité, UMR7172 du CNRS).

Ursula Baumgardt est professeure d’oralité et de littératures africaines (INALCO / PLIDAM). Membre du LLACAN jusqu’en janvier 2017, elle a démissionné de ce laboratoire pour intégrer son équipe actuelle, Pluralité des Langues et des Identités : Didactique, Acquisition, Médiation (PLIDAM).

Depuis janvier 2018, le projet n’est plus un projet financé, et en tant que tel, il n’est plus adossé à une équipe de recherche.

Des perspectives nouvelles

Dans sa phase initiale, onze langues et littératures ont été présentées sur le site : le bomu, le bulu, le capverdien, le gbaya, l’igbo, le malgache, le mandingue, le peul, le swahili, le wolof et le zarma.

Malgré l’absence de financement dont souffre le projet, celui-ci se poursuit, se développe de manière significative et atteint de nouvelles dimensions : le site a été entièrement reconstruit ; des espaces nouveaux sont ouverts ; de nouvelles langues ont rejoint l’encyclopédie (le berbère, le haoussa, le kinyarwanda et le somali) ; d’autres sont en préparation ; le Dictionnaire de concepts, qui compte 70 articles, s’enrichit régulièrement.

Pourquoi une encyclopédie des littératures en langues africaines ?

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Une réalité méconnue

Les littératures en langues africaines sont profondément méconnues. Dans de nombreux pays africains, les langues officielles, anciennement coloniales, sont enseignées et utilisées à divers niveaux de la vie publique, ce qui n’est pas toujours le cas des langues africaines. Cette inégalité de statut explique en très grande partie pourquoi les littératures africaines en langues européennes sont mieux connues que celles en langues africaines.

Produites dans des langues minorées, souvent peu ou non enseignées, les littératures en langues africaines sont de ce fait soumises à un processus de dévalorisation qui s’accentue et s’accélère. Leur méconnaissance, leur minoration et une diffusion insuffisante sont autant d’obstacles à leur transmission.

Les conséquences d’une telle situation sont graves : les littératures en langues africaines sont sérieusement atteintes dans leur créativité et leur vitalité, et le patrimoine culturel qu’elles constituent se perd progressivement. Le phénomène est accentué par leur quasi-absence dans l’enseignement.

Richesse et diversité culturelles

En réalité, les littératures en langues africaines se caractérisent par une grande diversité et une grande richesse. Elles réunissent aussi bien des littératures orales que des littératures écrites en plusieurs graphies. La coexistence de plusieurs formes d’expression de l’art verbal interroge l’analyse et la théorie littéraires. Mais, au-delà et avant tout, elles assurent la transmission des langues, expriment des représentations et des valeurs culturelles et interviennent dans la régulation de la vie sociale.

Notre engagement

Dans la situation actuelle, les littératures en langues africaines n’ont pas la possibilité d’exercer pleinement ces fonctions. Ceci n’est pas une fatalité : ELLAF s’inscrit à l’opposé de ce processus de dévalorisation et s’engage pour le développement de ces littératures.

Les objectifs d’ELLAF

ELLAF voudrait contribuer à combler les lacunes flagrantes dans l’accès aux données et dans l’édition de textes littéraires. Elle associe la documentation et la recherche sur les littératures en langues africaines, et de façon plus large, dans les langues minorées. Elle développe des ressources numériques textuelles qui servent de base à l’enseignement.

 

ELLAF agit à plusieurs niveaux :

        1. elle apporte de l’information reposant sur des recherches approfondies, elle présente des exemples concrets et elle soutient la transmission et la création à travers l’édition de textes littéraires ;
        2. ELLAF développe des outils de recherche : un dictionnaire des concepts et une bibliographie générale, complétée par des références sur les langues et les littératures présentes sur le site.
        3. ELLAF publie des manuscrits inédits de littératures en langues africaines et ouvre de nouveaux horizons à l’oralité et à l’écriture littéraire.

Ces objectifs se concrétisent à travers ELLAF La bibliothèque numérique des littératures en langues africaines, organisée en rubriques complémentaires. Elle occupe ainsi une place centrale et fédératrice.

Une garantie scientifique

ELLAF repose sur un travail collégial de chercheurs internationaux sous la direction d’Ursula Baumgardt. Chaque langue et sa littérature est encadrée par au moins un spécialiste du domaine qui en est scientifiquement responsable.

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Généralités

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  • ALEXANDRE Pierre, 1967, Langues et Langage en Afrique noire, Paris, Payot, 171 p.
  • BAUMGARDT Ursula et Abdellah BOUNFOUR (dir.), 2000, Panorama des littératures africaines : état des lieux et perspectives, Paris, L’Harmattan/INALCO, 191 p.
  • BAUMGARDT Ursula et Jean DERIVE (dir.), 2005, Paroles nomades. Ecrits d’éthnolinguistique africaine, Paris, Karthala, 538 p.
  • BODUNDE Charles (ed.), 2001, African Language Literature in the Political Context of the 1990s, Bayreuth, Bayreuth African Studies, 56, 196 p.
  • CALAME-GRIAULE Geneviève, 1965, Ethnologie et langage : la parole chez les Dogon, Paris, Gallimard, 591 p. [Rééd. 1987, Paris, Institut d’Ethnologie]
  • CALAME-GRIAULE Geneviève, 1970, Pour une étude ethnolinguistique des littératures africaines, Langages, 18 – L’Ethnolinguistique, Paris, Didier/Larousse, pp. 22-47 [Édité par Bernard Pottier]
  • CALVET Jean-Louis, 1974, Linguistique et colonialisme : petit traité de glottophagie, Paris, Payot, 236 p.
  • CALVET Louis-Jean, 1996, Histoire de l’écriture, Paris, Plon, 296 p.
  • FURNISS Graham et Elisabeth GUNNER (ed.), 1995, Power, Marginality and African Literature, Cambridge, Cambridge University Press, 273 p.
  • FURNISS Graham, “Reflections on the Unesco Convention for the Safeguarding of the Intangible Cultural Heritage”, in Ursula BAUMGARDT et Jean DERIVE (dir.), 2005, Paroles nomades. Ecrits d’ethnolinguistique africaine, Paris, Karthala, pp. 31-44.
  • GAUR Albertine, 1985, A History of Writing, Londres, British Library, 224 p. [2ème édition revue, 1992, Londres/New York, Cross Rever Press, 236 p.]
  • GOODY Jack (dir.), 1968, Literacy in Traditional Societies, Cambridge, Cambridge University Press, 349 p.
  • GOODY Jack, 1977a, The Domestication of the Savage Mind, Cambridge/Londres, Cambridge University press, 179 p.
  • HARRIS Roy, 1986, The Origin of Writing, Londres, Duckworth, 186 p.
  • HAVELOCK Eric Alfred, 1976, Origins of Western Literacy, Toronto, Ontario Institute for Studies in Education, 88 p.
  • HEINE Bernd, 1979, Sprache, Gesellschaft und Kommunikation in Afrika, München, Weltforumverlang, 198 p.
  • HEINE Bernd, Derek NURSE (dir.), 2000, African Languages : An Introduction, Cambridge, Cambridge University Press (traduction en français publiée par Karthala en 2004)
  • HOUIS Maurice, 1971, Anthropologie linguistique de l’Afrique Noire, Paris, PUF, 232 p.
  • HYMES Dell (dir.), 1964, Language in Culture and Society, New York, Harper and Row, 764 p.
  • KLIMA Vladimir et al., 1976, Black Africa : Literature and Language,  Dordrecht/Boston, D. Reidel Publishing Company, 310 p.
  • KÜHNER Martina, 2012, The Role of Culture in EU Cooperation with ACP Countries—concepts, actors, and challenges in a promising field of action, Stuttgart, Institut für Auslandsbeziehungen (IFA), 27 p.
  • MOHAMADOU, Aliou, 2005, « Si Bamako m’était conté… À propos de la transcription et de l’orthographe du peul », in Ursula BAUMGARDT et Jean DERIVE (dir.), Paroles nomades. Écrits d’ethnolinguistique africaine, Paris, Karthala, pp. 139-151.
  • UNESCO, 2010, Pourquoi et comment l’Afrique doit investir dans les langues africaines et l’enseignement multilingue, Institut de l’Unesco pour l’apprentissage tout au long de la vie, Hambourg, 74p.

Sitographie:

Littérature orale

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  • ASIMENG-BOAHENE Lewis et BAFFOE Michael, 2014, African Traditional and Oral Literature as Pedagogical Tools in Content Area Classrooms, Charlotte, Information Age Publishing (IAP), 263 p.
  • BAUMAN Richard, 1986, Story, Performance and Event. Contextual Studies of Oral Narrative, Cambridge, Cambridge University Press, 142 p.
  • BAUMGARDT Ursula, 2000, Une conteuse peule et son répertoire. Goggo Addi de Garoua (Nord Cameroun), Paris, Karthala, 548 p.
  • BAUMGARDT Ursula et Françoise UGOCHUKWU (dir.), 2005, Approches littéraires de l’oralité africaine, Paris, Karthala, 336 p.
  • BAUMGARDT Ursula, 2008, « La littérature orale n’est pas un vase clos », in Ursula BAUMGARDT et DERIVE Jean, 2008, Littératures orales africaines, perspectives théoriques et méthodologiques, Paris, Karthala, pp. 245-272.
  • BAUMGARDT Ursula (dir.), 2012, Littératures en langues africaines, Dictionnaire des créatrices, Paris, Éditions des femmes, (15 articles sur des créatrices s’exprimant en langues africaines)
  • BAUMGARDT Ursula, 2012, « Westafrikanisches Erzählgut », Enzyklopädie des Märchens, Band 14/2, Berlin, Boston, De Gruyter, pp. 655-667.
  • BAUMGARDT Ursula (dir.), 2014, Représentations de l’altérité dans la littérature orale africaine, Paris, Karthala, 309 p.
  • BAUMGARDT Ursula, 2014, « Création et répertoire en littérature orale », in VÖGELE Hannelore, REUSTER-JAHN Uta et ali (ed.), From the Tana River to Lake Chad. Research in Africain Oratures and Literatures. In memoriam Thomas Geider, Cologne, Köppe, 427 p
  • BELCHER Stephen, 1999, Epic Traditions in Africa, Bloomington, Indianapolis, Indiana University Press, 276 p.
  • BELMONT Nicole, 1999, Poétique du conte. Essai sur le conte de tradition orale, Paris, Gallimard, 250 p.
  • BEN AMOS Dan et Kenneth S. GOLDSTEIN (ed.), 1975, Folklore : Performance and Communication, Paris/La Haye, Mouton, 308 p.
  • CAHIERS de Littérature Orale – 43, 1998, Les Voies de la mémoire, Paris, INALCO, 240 p.
  • CALAME-GRIAULE Geneviève, 1987, Des cauris au marché. Essai sur les contes africains, Paris, Société des Africanistes, 293 p.
  • CALAME-GRIAULE Geneviève (ed.), 1991, Le Renouveau du conte, Paris, Éditions du CNRS, 449 p.
  • DAUPHIN-TINTURIER Anne-Marie et Jean DERIVE (dir.), 2005b, Oralité africaine et création, Paris, Karthala, 348 + 980 p.
  • DERIVE Jean, 1975, Collecte et traduction des littératures orales. Un exemple négro-africain : les contes ngbaka-ma’bo de RCA, Paris, SELAF, 256 p.
  • DERIVE Jean, 1987a Le Fonctionnement sociologique de la littérature orale. L’exemple des Dioula de Kong (Côte d’Ivoire), Paris, Institut d’Ethnologie, 987 + 1339 p.
  • DERIVE Jean (dir.), 2002, L’Epopée. Unité et diversité d’un genre, Paris, Karthala, 262 p.
  • DERIVE Jean, 2012, L’Art du verbe dans l’oralité africaine, Paris, L’Harmattan, 224 p.
  • DIAGNE Mamoussé, 2005, Critique de la raison orale. Les pratiques discursives en Afrique, Paris, Karthala, 600 p.
  • DIENG Bassirou et KESTELOOT Lilyan, 1997, Les Épopées d’Afrique Noire, Paris, Karthala/Éditions Unesco, 626 p.
  • Fedry Jacques, 2010, Anthropologie de la parole en Afrique, Paris, Karthala, 357 p.
  • FINNEGAN Ruth, 1970, Oral Literature in Africa, Oxford, The Clarendon Press, 558 p.
  • FINNEGAN Ruth, 1977, Oral Poetry, its Nature, Significance and Social Context, Cambridge, Cambridge University Press, 299 p.
  • FINNEGAN Ruth, 1992, Oral Traditions in the Verbal Arts : a Guide to Research Practices, Londres/New York, Routledge, 284 p.
  • FINNEGAN Ruth, 2007, The Oral and Beyond. Doing Things with Words in Africa, Oxford/Chicago/Pietermaritzburg, James Cure/University of Chicago Press/University of Kwa-Zulu Natal Press, 258 p.
  • GÖRÖG-KARADY Veronika, 1981, Littérature orale d’Afrique noire. Bibliographie analytique, Paris, Maisonneuve et Larose, 394 p.
  • GÖRÖG-KARADY Veronika (dir.), 1990, D’un conte à l’autre. La variabilité dans la littérature orale, Paris, Éditions du CNRS, 603 p.
  • GÖRÖG-KARADY Veronika (dir.), 1994, Le Mariage dans les contes africains, Paris, Karthala, 227 p.
  • GÖRÖG-KARADY Veronika, 1997, L’Univers familial dans les contes africains. Liens de sang, liens d’alliance, Paris, L’Harmattan, 225 p.
  • GÖRÖG-KARADY Veronika et Christiane SEYDOU (dir.), 2001, La Fille difficile : un conte-type africain, Paris, Éditions du CNRS, 494 p. [CDROM inclus]
  • HALE Thomas, 1998, Griots and Griottes, Bloomington, Indiana University Press, 410 p.
  • HARING Lee, 2007, Stars and Keys. Folktales and Creolization in the Indian Ocean, Bloomington and Indianapolis, Indiana University Press, 413 p.
  • JOHNSON John William, Th. Hale et Stephan Belcher, 1997, Oral Epic from Africa, Bloomington/Indianapolis, Indiana University Press, 331 p.
  • JOUSSE Marcel, 1974, L’Anthropologie du geste, Paris, Gallimard, 329 p. [1ère édition 1924] KAWADA Junzo, 1998, La Voix : étude d’ethno-linguistique comparative, Paris, Éditions de l’EHESS, 253 p. [Édition japonaise en 1988]
  • KESTELOOT Lilyan et Bassirou DIENG, 1997, Les Épopées d’Afrique Noire, Paris, Karthala/Éditions Unesco, 626 p.
  • KRAWCZYK-WASILEWSKA Violetta, 2017, Folklore in the Digital Age: Collected Essays, Columbia University Press, 128 p
  • LORD Albert, 1960, The Singer of the Tales, Cambridge (Mass. – USA), Harvard University Press, 352 p.
  • OKPEWHO Isidore, 1979, The Epic in Africa. Towards a Poetics of the Oral Performance, New York, Columbia University Press, 288 p.
  • OKPEWHO Isidore (ed.), 1990, The Oral Performance in Africa, Ibadan, Spectrum Books, 285 p.
  • PAULME Denise, 1976, La Mère dévorante. Essai sur la morphologie des contes africains, Paris, Gallimard – NRF, 323 p.
  • REUSTER-JAHN Uta, 2002, Erzählte Kultur und Erzählkultur bei den Mbwera in Südost-Tansania, Cologne, Rüdiger Köppe Verlag, 572 p.
  • REVEL Nicole et Diana REY-HULMAN (ed.), 1993, Pour une anthropologie des voix, Paris, L’Harmattan, 353 p.
  • ZUMTHOR Paul, 1983, Introduction à la poésie orale, Paris, Le Seuil, 313 p.
  • ZUMTHOR Paul, 1987, La Lettre et la voix. De la « littérature » médiévale, Paris, Le Seuil, 347 p.

Sitographie:

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