Historique du projet ELLAF

 

L’Encyclopédie des littératures en langues africaines (ELLAF) a été constituée grâce à un projet financé par l’Agence nationale de la recherche (ANR) de janvier 2014 à décembre 2017. Le projet s’est appuyé sur les recherches menées ou dirigées par Ursula Baumgardt sur une vingtaine d’années à l’INALCO et au LLACAN (UMR 8135 du CNRS) sur les littératures orales et écrites en langues africaines.

De décembre 2017 à maintenant, ELLAF est gérée bénévolement par un groupe international de chercheurs autour de trois professeurs de l’INALCO membres de PLIDAM : Ursula Baumgardt, Aliou Mohamadou et Patrice Pognan.

En juillet 2019, le groupe s’est constitué en « Association pour le développement des littératures en langues africaines » (ADELLAF). L’association est une société savante dont l’objectif est de poursuivre ELLAF et son site, La bibliothèque numérique des littératures en langues africaines, en dépassant le format initial pour amener le projet à de nouvelles dimensions.

Genèse du projet

En 2009, un groupe de chercheurs africanistes appartenant à l’INALCO, à l’Université de Paris 3 et à l’Université de Tours se donne, dans une perspective pluridisciplinaire, l’objectif d’élaborer une base de données dédiée à l’enseignement et à la recherche sur les langues africaines et les littératures dans ces langues ; il s’agit de : Ursula Baumgardt, Xavier Garnier, Suu-Toog-Nooma K. Kaboré, Aliou Mohamadou, Delombera Negga, Sylvester Osu, Odile Racine et Narivelo Rajaonarimanana. Devant la complexité de la problématique, le projet a été resserré sur les littératures en langues africaines.

ELLAF a été conçue dans sa forme de départ entre 2009 et 2011. Jean Derive, professeur émérite, a rejoint le projet. Marie Lorin, doctorante encadrée par Ursula Baumgardt, a été sollicitée pour les aspects numériques, et plus tard, en tant que webmaster.

Un projet ANR

Le projet ELLAF a été présenté à l’ANR par Ursula Baumgardt en tant que coordinatrice et Xavier Garnier en tant que partenaire.

Xavier Garnier est professeur de littératures française et francophones à Paris 3 et membre de THALIM (Théorie et Histoire des Arts et des Littératures de la Modernité, UMR7172 du CNRS).

Ursula Baumgardt est professeure d’oralité et de littératures africaines (INALCO / PLIDAM). Membre du LLACAN jusqu’en janvier 2017, elle a démissionné de ce laboratoire pour intégrer son équipe actuelle, Pluralité des Langues et des Identités : Didactique, Acquisition, Médiation (PLIDAM).

Depuis janvier 2018, le projet n’est plus un projet financé, et en tant que tel, il n’est plus adossé à une équipe de recherche.

Des perspectives nouvelles

Dans sa phase initiale, onze langues et littératures ont été présentées sur le site : le bomu, le bulu, le capverdien, le gbaya, l’igbo, le malgache, le mandingue, le peul, le swahili, le wolof et le zarma.

Malgré l’absence de financement dont souffre le projet, celui-ci se poursuit, se développe de manière significative et atteint de nouvelles dimensions : le site a été entièrement reconstruit ; des espaces nouveaux sont ouverts ; de nouvelles langues ont rejoint l’encyclopédie (le berbère, le haoussa, le kinyarwanda et le somali) ; d’autres sont en préparation ; le Dictionnaire de concepts, qui compte 70 articles, s’enrichit régulièrement.