Littérature en mandingue

  1. Littératures écrites

En matière de littérature écrite publiée par des éditeurs locaux, essentiellement au Mali et au Burkina Faso, on peut considérer qu’il existe deux grandes catégories d’œuvres éditées en langue mandingue :

  • d’une part, les réécritures d’œuvres issues de la tradition orale. Il ne s’agit pas en l’occurrence de transcriptions d’œuvres orales à partir d’un enregistrement, mais bien d’une adaptation très libre de ces œuvres, souvent à des fins didactiques, pour les conformer aux exigences des œuvres littéraires écrites ;
  • d’autre part, des œuvres composées dans le cadre des grands genres internationaux de la littérature écrite, tels que romans, nouvelles, pièces de théâtre, essais, autobiographies…

1.1. Première catégorie

On trouve des adaptations de contes (généralement sous forme de recueils) ou bien encore d’épopées, de légendes historiques, tantôt à destination d’un jeune public, tantôt à destination d’un public adulte. En voici quelques exemples :

En bambara (bamanakan)

  • Dans le genre conte adapté pour l’écrit
    • aux éditions Jamana (Bamako, Mali) : Masadenin de Boukary Diarra 2003 ; Goninkòrò Bama, s. d. ;   Suruku ni sonsan de Tumani Yalam 2011; Bintu ni Baba de Kar Demba, s. d. ; Masekènuma n’an denkè jugu de Mahamadu Niakate 2011; Yirimanikongo de Seydou Bakary Doumbia 2014 ;
    • aux éditions La Sahélienne (Bamako, Mali) : Maya ni Taya par Ismaïl Samba Traore (dessins de Louis Frégier), co-édition avec Jamana, 1989 ; Nsirin : nin kɛra kungosorow ye par Adama Jokolo Kulibali, Berehima Wulale, Amidu Berete, 1994 ;
    • aux éditions EDIS (Bamako, Mali) : Nsiirin, par Orokiatou Kouyaté ;
  • Dans le genre proverbes et maximes
    • aux éditions Jamana : Sentences et proverbes bamanan de El Hadj Sadia Traore 1995 ;
  • Dans le genre épopée adaptée pour l’écrit
    • aux éditions EDIS : ŋɛɲɛkɔrɔ ka Tonnkan (illustré, jeune public) 4 vol. par Diéli Diaffé Diabaté ; Tonnkan (version pour adulte) par Diéli Diaffé Diabaté ; Gɛnkurunin (illustré, jeune public) 2 vol. par Diéli Diaffé Diabaté ; Gɛnkurunin (version pour adultes) par Diéli Diaffé Diabaté ; Tabusire, (épopée féminine illustrée, jeune public) 2 vol. par Mamadou D. Traore.
  • Dans le genre chronique/légende historique
    • aux éditions La Sahélienne : kɛko ye fɔko ye (à propos de l’histoire du royaume de Ségou) de Berehima Wulale, 1995 ;
    • aux éditions Jamana : Wagadu fo Sudan de Mariam Madi Cissoko, 1990; Manden buruju. Collectif, 1997.

1.2. Deuxième catégorie

1.2.1. En bambara (bamanakan)

  • Roman
    • aux éditions EDIS : Kanuya Wale de Samba Niaré, 3 vol., 1996. Ce roman, ultérieurement traduit dans d’autres langues parlées au Mali (peul, songhaï)
  • Nouvelle
    • aux éditions EDIS : Donso Mamari de Job Théra ; Ɲakurunin de Adama Diokolon Coulibaly ;
    • publications de l’UNESCO : Fatoya ni Jigiya (recueil de 5 récits didactiques sur le monde rural) de Mamadu Dukure, s.d.
  • Théâtre
    • aux éditions EDIS : Ntomokun et Masasi, deux pièces de Samba Niaré ;
  • Essai
    • aux éditions La Sahélienne : Hinɛ Nana de Ismaïla Samba Traore ;
  • Essai autobiographique
    • aux éditions La Sahélienne : Siyakaba de Sumayla Sanba Tarawele
  • Histoire en bande dessinée
    • aux éditions de La Sahélienne : Karimu ni Kaja, texte de Job Théra, illustration Mamadou Koumaré, 1999 ;
    • aux éditions EDIS : Kanuya Wale. Ce roman de Samba Niaré a été adapté pour la bande dessinée.

1.2.2. En dioula (julakan)

  • Nouvelle
    • aux éditions Promolangues (Ouagadougou, Burkina Faso) : I ka di n niin kojugu de Lamoussa Théodore Kafando (version originale de l’œuvre : français), 2011 ; nkanunyɔgɔn tun lo de Ali Tiemtore (version originale de l’œuvre : moore), 2011.

Le fait que les volumes de cette deuxième catégorie soient écrits selon des canons et des genres non traditionnellement manding n’exclut pas la possibilité que leur contenu fasse référence à des motifs de genres du patrimoine oral, voire à des collages d’énoncés de ce patrimoine (présence fréquente de proverbes par exemple).

Qu’elles appartiennent à la première ou à la deuxième catégorie, ces œuvres littéraires ont le plus souvent pour première préoccupation une visée didactique, pour faciliter l’alphabétisation en langue mandingue et/ou pour faire réfléchir à des problèmes de société.

 

  1. Littératures orales transcrites

Pour ce qui est de la littérature orale traditionnelle, de nombreuses collectes ont été faites depuis le début du XXe siècle dans les trois aires linguistiques mandingues retenues par l’encyclopédie. Nous ne nous intéresserons ici qu’aux publications en langue locale ou, ce qui est le cas le plus fréquent, en version bilingue manding/français ou anglais. Les principaux recueils édités concernent les genres suivants :

  • Contes : nsíirin en bambara, tàlen (ou ntàlen) en dioula, tàli en malinké
  • Proverbes : nsàna (ou nsànan) en bambara, nsàna en dioula de Bobo (Burkina Faso), lámara en dioula de Kong (Côte d’Ivoire), tàlen en malinké :
  • Devinettes : ntàlenntalen (ou ntɛ̀ntɛ) en bambara, ntà̼lenkɔrɔbɔ en dioula, tàlen en malinké où le mot est donc le même que celui qui désigne les proverbes
  • Mythes et récits étiologiques : gálen kúma en bambara, ngálen kúma en dioula
  • Épopées et panégyriques: (fàsa en bambara et malinké, lásiri dɔ̀nkiri en dioula)
  • Chroniques historiques : máana kɔ̀rɔ (bambara) ; kó kɔ̀rɔ (dioula) ; kúma kɔ̀rɔ (malinké). Ces récits se distinguent des récits épiques même si tous deux ont pour vocation de retracer l’histoire de certains épisodes du passé des sociétés qui peuplent le Manding. Ils n’obéissent pas aux mêmes conditions d’énonciation que les fàsa. Ces derniers sont le fait d’artistes spécialisés (jèli) qui s’accompagnent de musique et les déclament selon une diction scandée. Les chroniques historiques quant à elles sont énoncées sur un ton qui ne diffère pas de la conversation courante et ne sont pas le monopole de spécialistes mais plutôt le fait d’hommes mûrs à qui leur fonction donne de l’autorité : chefs de quartiers, autorités islamiques etc. Leur énoncé est beaucoup moins travaillé poétiquement. Plus que les exploits d’un héros, elles retracent généralement les migrations successives de la communauté, les fondations de village ; elles déroulent les successions généalogiques. Même si elles sont moins marquées que l’épopée par un style hyperbolique, ce ne sont pas pour autant des documents historiques fiables. En effet, à l’histoire se mêlent beaucoup de légendes. Celles-ci, comme pour l’épopée, font intervenir la transcendance de telle sorte que les événements relatés (en particulier les récits de fondation) apparaissent comme l’expression d’une volonté divine.
  • Chants cérémoniels ou de spécialité : le nom en langue locale de ces genres varie suivant les genres considérés.

Les noms de genres donnés en français ne sont que des équivalents approximatifs des termes en langue locale qui, ainsi qu’on vient de le voir ci-dessus, sont susceptibles de varier d’un terroir dialectal à un autre. Par ailleurs les termes locaux renvoient à des champs sémantiques qui ne coïncident pas toujours avec les champs sémantiques impliqués par la terminologie française. Ainsi, le terme tàlen qui désigne le conte en langue dioula, renvoie à la fois au proverbe et à la devinette en malinké qui se trouvent du coup apparentés. Cela s’explique sans doute par le fait que la devinette est une bonne propédeutique au décodage des maximes imagées que sont les proverbes. Elle apprend en effet aux enfants les principes de la pensée analogique où l’image renvoie par métaphore à une réalité autre qui a ave celle des rapports de similitude dans un ordre ou un autre, ce qui est précisément le principe de fonctionnement des proverbes.

Voici les principaux recueils publiés pour chacun des genres évoqués

Recueils de contes

  • bambara : Bailleul (1975) ; G. Meyer & V. Görög-Karady (1985) ; V. Görög-Karady & A.Diarra (1979) ; M. Travélé (1923)
  • dioula : J. Derive (1980 a)
  • malinké : Meyer (1988) ; P. Deglaire & G. Meyer (1976)

Il existe par ailleurs des corpus de contes en version bilingue dans des ouvrages généraux étudiant la langue et la civilisation mandingues. Par exemple : H. Labouret (1934) ; C. Monteil (1924)…

  • Recueils de mythes
    • L’étude de S. Camara (1980) présente un mythe malinké en version bilingue. L’étude de J. Derive (1987) présente un échantillon de récits étiologiques (ngálen kúma) dioula. Les autres mythes publiés (G. Dieterlen, S. de Ganay, D. Zahan) ne le sont qu’en traduction française et ne concernent pas l’encyclopédie.
  • Recueils de proverbes
    • bambara : Mgr Molin (1960) ; El Hadj S. Traore (1989) ; M. Travélé (1923)
    • malinké : Mgr Molin (1960) ; G. Meyer, (avec la collaboration de J. F. et R. Camara, 1988)
    • dioula : Derive (1987)
  • Recueils de devinettes et contes-énigmes
    • bambara : Meyer (1978) ; M. Travélé (1923)
    • dioula : Derive (1980 a)
  • Epopées et panégyriques
    • Fàsa bambara : Dumestre, L.Kesteloot & J.B. Traore (1975), G. Dumestre (1979) ; W. J. Johnson (1978, 1986), J. Jansen & alii (1995)
    • Fàsa malinké: Innes (1974) ; D. Creissels & S. Jatta (1980)
    • Lásiri dɔ̀nkiri dioula : Derive (1987)

 

 Chroniques historiques :

    • Pour les Malinké de Gambie: G Innes (1976)
    • Pour les Dioula de Côte d’Ivoire: M. J. Derive & V.T. Diabaté (1977) ; M. J. Derive (1980 b)
  • Chants lyriques (des jeunes filles)
    • bambara: Bailleul (1980), M. Zeutschel (1996)
    • dioula : Derive (2012)
  • Chants de spécialité  
  1. Chants sacrés
    • bambara: Dieterlen & Y.T. Cissé (1972) ; K. Tera (1980)
    • dioula : Derive (1987)
  2. Chants de chasseurs : dònsomaana (bambara et malinké), dònsodɔnkiri ou dándagadɔnkiri (dioula)
    • bambara : Thoyer-Rozat (1978) ; A. Thoyer (1999)
    • malinké : Bird (1972 & 1974), A. Kouyaté, D. Aebersold, D. Keita (1994)
    • dioula : J. Derive (1978, 1980 c)

Il convient de signaler en outre un recueil comprenant des œuvres cynégétiques en bambara, malinké, dioula : J. Derive & G. Dumestre (1999)

  1. Chants agrestes: sɛ̀nɛkɛ dɔ̀nkiri (bambara, dioula) sɛ̀nɛ dɔ̀nkiri (malinké)
    • bambara: Luneau (1974)
    • dioula: J. Derive (1987)
    • malinké : A. Camara (1999)
  2. chants guerrriers : kɛ̀lɛ dɔ̀nkiri (bambara, malinké), cúkuri cúkuri (dioula)
    • malinké: D. Coly (1948)
    • dioula : J. Derive (1987)
  3. Chants de captifs : wóloso dɔ̀nkiri (bambara, dioula, malinké)
    • dioula: J. Derive (2009)
  4. Comptines et jeux chantés ( tó́lon dɔ̀nkiri, bambara, dioula, malinké)
    • bambara : F. D. Sissoko (1931)
    • dioula : J. Derive (1987)

Pour tous les genres envisagés, il existe également de nombreuses études en français et en anglais. En voici une sélection :

Pour les contes : V. Görög-Karady (1980, 1984, 1992, 1997), M. Nébié (1984)

Pour les mythes : G. Dieterlen (1975), S. de Ganay & D. Zahan (1978)

Pour les proverbes : G. Mabendy (1969), F. D. Sissoko (1950)

Pour les épopées : S. Camara (1976), Y. T. Cissé & Wa Kamisssoko (1988, 1991), J. Derive (1997), G. Innes (1973), J. Jansen (2001), I. Skattum (1981), A. Songolo (1989)

Pour les chroniques historiques : J. Bazin (1976), J. Derive (1980 b), C. Meillasssoux (1972), C. Monteil (1967), Y. Person (1975).

Pour les chants : Y. T. Cissé (1964), G. Dieterlen & Y.T. Cissé (1972), J. Derive (1987), B. Sidibé (1997)

Les œuvres citées jusque-là concernent toutes la littérature orale traditionnelle, c’est-à-dire celle qui a été recueillie dans des communautés locales (le plus souvent rurales) dans le cadre de genres et suivant des modalités d’exécution qui ont une tradition relativement ancienne au sein de la société mandingue. A ces références, il faut encore ajouter des œuvres produites en langues mandingues qui relèvent de ce qu’on appelle la néo-oralité, soit parce qu’elles revitalisent des genres anciens par de nouvelles modalités d’exécution (utilisation de nouveaux médias pour de nouveaux publics entraînant une évolution thématique ou musicale), soit parce qu’elles s’expriment dans des genres carrément nouveaux. A cet égard, on peut citer certains conteurs ou griots qui passent à la radio ou à la télévision dans le cadre d’émissions consacrés à la culture orale dans les langues locales et qui, dans le cadre de ces nouveaux canaux, tendent à théâtraliser les œuvres qu’ils interprètent. Il convient enfin de mentionner certains chanteurs modernes qui ont édité des albums dans une langue mandingue sous forme de disques ou de DVD dont l’audience a parfois atteint une échelle internationale : parmi les plus connus, citons Mamadou Doumbia,   Salif Keita,   Rokia Traore .

Jean Derive

 

Sélection bibliographique : ouvrages cités

Bailleul, Charles, 1975, Contes bambara, centre de Faladyé, s.l. s. n.

Bailleul, Charles, 1980, « Chants de trompe de Faladyé », Recueil de littérature manding , Paris ACCT, pp. 48-53.

Bazin, Jean, 1976, « Production d’un récit historique », Gens et paroles d’Afrique, écrits pour Denise Paulme, Cahiers d’Etudes Africaines 73, pp. 435-483.

Bird, Charles, 1972, « Heroic songs of Mande hunters » in African Folklore (R. M. Dorson, ed.) pp.275-295 & 441-477

Bird, Charles, 1974, The songs of Seydou Camara, “kanbili”, Bloomington, I U P.

Camara, Ansoumane, 1999, Traits épiques et figures du héros dans les récits cynégétiques et agricoles des Maninka de la Haute Guinée (République de Guinée) thèse pour le Doctorat, Paris, INALCO

Camara, Sory, 1976, Gens de la parole. Essai sur le rôle des griots dans la société malinké, Paris-La Haye, Mouton.

Camara, Sory, 1980, « Le pagne de la vieille femme ou l’origine de la royauté » Recueil de littérature manding, Paris, ACCT, pp.126-145.

Cissé, Youssouf Tata, 1964, « Notes sur la société des chasseurs malinké », Journal des Africanistes 34, fasc. 2.

Cissé, Youssouf Tata & Kamissoko, Wa, 1988, La grande geste du Mali, Paris, Karthala/Arsan.

Cissé, Youssouf Tata & Kamissoko, Wa, 1991, Soundjata, la gloire du Mali, Karthala/Arsan.

Cissoko, Mariam Madi, 1990, Wagadu fo Sudan, Bamako, Jamana.

Coly, D. 1948 « Chant mandingue de Casamance », Notes africaines 38, pp. 22-24.

Coulibaly, Adama D., s. d.., ɲakurunin, Bamako, EDIS.

Creissels, Denis & Jatta, S, 1980, « La jeunesse de Sunjata, un fragment de l’épopée maninka récitée par Amadou Jeebate, Recueil de littérature manding, ACCT, pp. 108-125.

Deglaire, Pierre, & Meyer, Gérard., 1976, Ce n’est pas d’aujourd’hui que le monde a été créé. Contes malinké et bambara du Sénégal oriental, Kédougou (Sénégal), Mission catholique.

Derive, Jean, 1980 a), « La Maison éclatée. Quelques devinettes dioula de Kong », Recueil de littérature manding, Paris, ACCT.

Derive, Jean, 1980 b) « Gestion de la variabilité des récits historiques dans une communauté dioula », D’un conte à l’autre (V. Görög-Karady éd.), Paris, CNRS, pp. 291-301.

Derive, Jean, 1987, Le fonctionnement sociologique de la littérature orale : l’exemple des Dioula de Kong, Paris, Institut d’Ethnologie, coll. « Sciences Humaines », Archives et documents.

Derive, Jean, 1997, « Eléments de poétique de l’épopée mandingue », Le style formulaire de l’épopée homérique et la théorie de l’oralité poétique (F. Létoublon, éd.), Gieben, pp.369-377.

Derive, Jean, 2000, « Panorama de la littéraure mandingue », Panorama des littératures

africaines, (U. Baumgardt & A. Bounfour eds.), Paris, L’Harmattan/INALCO, pp. 109-134.

Derive, Jean, 2009, « Une paillardise rituelle. Les chants de captifs dioula », CLO 66, pp. 259-286.

Derive, Jean, 2012, Chanter l’amour en pays dioula, Classiques Africains 32, Karthala.

Derive, Jean & Dumestre, Gérard, 1999, Des hommes et des bêtes. Chants de chasseurs mandingues, Classiques Africains 27.

Derive, Marie-José, 1978 « Chants de chassseurs dioula », Annales de l’Université d’Abidjan, série J, Traditions orales, pp.143-171.

Derive, Marie-José, 19 80 a), Contes dioula/jula ntalen, Abidjan, CEDA.

Derive, Marie-José, 1980 b), Chroniques des grandes familles d’Odienné, Abidjan, ILA

Derive, Marie-José, 1980 c), « Bamori et Kowulen, chant de chasseur de la région d’Odienné », Recueil de littérature manding, Paris, ACCT, pp. 74-107.

Derive, Marie-José & Diabaté, Victor T., 1977, Table ronde sur les origines de Kong, Abidjan, Annales de l’Université, série « Traditions orales ».

Diabaté, Djeli Diaffé, s. d., Ŋɛɲɛkɔrɔ ka Tonkan, (version jeune public) 4 vol., Bamako, EDIS.

Diabaté, Djeli Diaffé, s. d., Gɛnkurunin, (version jeune public) 2 vol., Bamako, EDIS.

Diabaté, Djeli Diaffé, s. d., Gɛnkurunin, (version pour adultes), Bamako, EDIS.

Diabaté, Djeli Diaffé, s. d., Tonnkan (version pour adultes) Bamako, EDIS.

Diarrra, Boukary, Masadenin, Bamako, Jamana, 2003.

Dieterlen, Germaine, 1950, Essai sur la religion bambara, Paris, PUF.

Dieterlen, Germaine,1975, « The Mande creation myth », Africa 27.

Dieterlen, Germaine & Cissé, Youssouf Tata, 1972, Les Fondements d’une société d’initiation du komo, Paris-La Haye, Mouton.

Doumbia, Seydou Bakary, 2014, Yirimanikongo, Bamako, Jamana

Dukure, Mamadu, s.d., Fatoya ni Jigiya, ed. Unesco.

Dumestre Gérard, Kesteloot, Lilyan. & Traore, Jean-Baptiste, 1975, La Prise de Dionkoloni, Classiques Africains 16, Armand Colin.

Dumestre Gérard, 1979, La Geste de Ségou, Classiques Africains 19, Armand Colin.

Ganay, Solange de & Zahan, Dominique, 1978, “Un enseignement donné par le komo”, Système de signes, textes réunis en hommage à G. Dieterlen, Paris, Hermann, pp. 151-185.

Görög-Karady, Veronika,1980, « Les deux filles. Conte bambara », Recueil de littérature manding, Paris, ACCT, pp. 18-33.

Görög-Karady, Veronika,1984, « Conte et identité sociale. A propos de trois contes bambara », Cahiers de Littérature Orale 14, En quête d’identité, pp. 151-172.

Görög-Karady, Veronika, 1992, “Tales and ideology: the revolt of sons in Bambara-Malinke tales” in G. Furniss & E. Gunner (eds.), Power, marginality and oral literature, pp. 83-91.

Görög-Karady, Veronika, 1997, L’univers familial dans les contes africains, Paris, L’Harmattan

Görög-Karady, Veronika. & Diarra, Abdoulaye, 1979, Contes bambara/bamana nsiirinw (2vol.), CILF.

Innes, Gordon, 1965, “The Function of Songs in Mande folktales” African Review 4, pp.54-63.

Innes, Gordon, 1973, “Stability and change in griot narratives” African Language Studies 14, pp.105-118.

Innes, Gordon, 1974, Sunjata, three Mandinka versions, Londres, SOAS.

Innes, Gordon, 1976, Kaabu and Fuladu. Historical narratives of the Gambian Mandinka, Londres, SOAS.

Jansen, Jan, 2001, Epopée, histoire et société: le cas de Sunjata, Mali et Guinée, Paris, Karthala.

Jansen, Jan, Duintjer E., Tamboura B., 1995, L’Epopée de Sunjata d’après Lansina Diabaté de Kéla, Leiden, CNWS.

Johnson, William J., 1978, The Epic of Sun-Jata according to Magan Sissoko, Bloomington, I.U.P.

Johnson, William J., 1986, The Epic of Son-Jara, a West African tradition. Analyticalstudy and translation. Bloomington, I.U.P.

Kafando, Lamoussa Théodore, 2011, I ka di n niin kojugu, Ouagadougou, Promolangues.

Kar, Demba, s. d., Bintu et Baba (bamanan/sonhray), Bamako, Jamana.

Kouyaté, Orokiatou, s. d., Nsiirin, Bamako, La Sahélienne.

Kouyaté, A., Aebersold, D., Keita, D. 1994, Mande Bori Fasa, récits de chasse recueillis auprès de Pore Kulibali, serewa de Baro, Conakry, Bibliothèque franco-guinéenne.

Kuulibaali, Adamaa, Jokolo et alii, 1994, Nsirin : nin kɛra kungo sogow ye, Bamako, La Sahélienne

Labouret, Henri, 1934, Les Manding et leur langue, Paris, E. Larose.

Luneau, René, 1974, Les Chemins de la noce : la femme et le mariage dans la société rurale au Mali, thèse pour le Doctorat d’Etat, université de Paris V.

Luneau, René., 1981, Chants de femmes du Mali, Paris, Luneau Ascot.

Mabendy, G., 1969, « Sagesse bambara de Ségou. Proverbes et réflexions populaires soudanais », Notes africaines 84, pp. 113-123.

Meillassoux, Claude., 1972, « Les origines du Gumbu (Mali) », Bulletin de l’IFAN 34, 2, Dakar, pp. 268-298.

Meyer, Gérard, 1978, Devinettes bambara, Paris, L’Harmattan.

Meyer, Gérard, 1988, Contes du pays manding, (Guinée-Mali-Sénégal-Gambie), Paris, CILF.

Meyer, Gérard, 1988, (avec la collaboration de J. R. Camara et F. Camara), A l’ombre des grands fromagers. Proverbes malinké, Paris, CILF.

Meyer, Gérard & Görög-Karady, Veronika., 1985, Contes bambara, Mali et Sénégal oriental, Paris, CILF.

Molin Mgr,1960, Recueil de proverbes bambara et malinké, Issy les Moulineaux, St Paul.

Monteil, Charles, 1924, Les Bambara de Ségou et du Kaarta. Paris, Larose

Monteil, Charles, 1967, « La Légende du Wagadu », Dakar, Bulletin de l’IFAN, série B, 29, pp. Nébié, Marc, 1984, Etude d’un corpus de contes dioula (Haute Volta), thèse soutenue à l’Université de Paris III-Sorbonne Nouvelle.

Niakate, Mahamadu, 2011, Masekènyuma n’an denkè jugu, Bamako, Jamana.

Niaré, Samba, 1996, Kanuya Wale, (3 vol.), Bamako, SOMED (rééd. EDIS).

Niaré, Samba, s.d., Masasi, Bamako, EDIS.

Niaré, Samba, s.d., Ntomokun, Bamako, EDIS.

Niaré, Samba, s.d., Kanuya Wale ( version B D)., Bamako, EDIS.

Niaré, Samba et Zoromé, Aly, s.d., Tomon (B D), Bamako, EDIS.

Person, Yvees., 1975, Samori, une révolution dyula, Dakar IFAN.

Sidibé, B., 1997, « Chants de chasseur bambara du mali (la chose pour laquelle l’être est né), Etudes Africaines, pp. 28-36.

Sissoko, Fily.Dabo., 1931, « Enquête sur l’enfant noir en A.O.F. », Bulletin de l’enseignement de l’A.O.F. 20, pp. 3-24.

Sissoko, Fily.Dabo, 1950, “Humour africain” Paris, Présence Africaine, pp. 227-240.

Sissoko, Fily.Dabo, 1955, Sagesse noire: sentences et proverbes malinké, Paris, La Tour du Guet.

Skattum, Ingse, 1981, De Bakoroba Koné à Camara Laye : la répétition comme trait d’oralité dans la littérature mandingue traditionnelle et moderne, Oslo, Klassik og Romansk Institut.

Songolo, Ali. 1989, « De Soundjata au Maître de la Parole, continuité ou imposture ? », Littérature orale de l’Afrique contemporaine (L. M. Ongoum et I . C. Tchéo, eds), Yaoundé, pp. 311-316.

Tarawele, Sumayla Samba, s.d., Siyakaba, Bamako, La Sahélienne.

Tera, Kalilou., 1980, « Le Retour de Jigi le Pèlerin, suivi de quelques chants liturgiques », Recueil de littérature manding, Paris, ACCT, pp. 215-237.

Thera, Job, s.d., Donso Mamari, Bamako, EDIS.

Thera, Job, (illustations de Mamadou Koumaré),1999., Karimu ni Kaja, Bamako, La Sahélienne.

Thoyer-Rozat, Annick, 1978, Chants de chasseurs du Mali par Mamadu Jara, Paris, Uni-edit (3 tomes)

Thoyer, Annick., 1999, Maghan Jan et autres récits de chasseurs du Mali, de Nangacè Samakè, Paris, L’Harmattan.

Tiemtore, Ali, 2011, N Kanuɲɔgɔn tun lo, Ouagadougou, Promolangues.

Traore el Hadj, S. 1989, Sentences et proverbes bamanan, Bamako, Jamana.

Traore, Ismaël, Samba (illustrations de L. Frégier), 1994, Maya ni Taya, Bamako, La Sahélienne/Jamana.

Traore, Ismaël, Samba, s.d., Hinɛ Nana, Bamako, La Sahélienne.

Traore, Mamadu D. s.d., Tabusire, (2 vol.), Bamako, EDIS.

Travélé, Moussa, 1923, Proverbes et contes bambara, Paris, P. Geuthner.

Tumani, Yalam, 2011, Suruku ni sonsan, Bamako, Jamana.

Wulale, Berehima, 1995, Kɛko ye fɔko, Bamako, La Sahélienne.

Zeutschel, Monika., 1996, Chants de jeunes filles bambara du Mali, maîtrise de lettres modernes, université de Paris III.